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sein des montagnes, qui sont dépositaires légitimes de cette matière. Les seconds, quoique nés des prémiers, en sont néanmoins indépendans. Ce sont des rameaux, qui s’étendent à droite & à gauche, sous les plaines, sans aucune union ou correspondance avec la mine principale. Cela posé, il reste certain que le païs, où ces Volcans, c’est-à-dire, les dépôts de ces matières sont plus communs, & comme minéraux propres de ce même païs, s’en trouvera plus veiné & plus ramifié dans ces plaines ; car il ne faut pas s’imaginer que les matières de cette nature n’existent que dans le cœur des montagnes, & qu’elles soient séparées du reste du terrein, qui les avoisine. Le païs dont nous parlons étant donc plus abondant qu’aucun autre en ces sortes de matières, il est tout simple qu’il soit plus exposé aux tremblemens de terre par la continuelle inflammation qui survient, lorsqu’elles ont assez fermenté pour en être susceptibles.

Ou-