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les apperçoivent quelquefois point du tout, malgré la contiguité des montagnes, tandis que des lieux fort éloignés sont ébranlés »[1] ?

Communication des couches de matières pyriteuses.

A cette cause, insuffisante pour expliquer la communication des tremblemens, joignons-en une autre, plus active, c’est la communication des lits, des couches, des amas de matières effervescibles & inflammables dans le sein de la terre. Nous avons déjà parlé de ces matières nitreuses & sulphureuses, répanduës de toutes parts dans les entrailles du globe. Une foule d’observations demontrent la liaison de ces matières sous la terre. Ce sont des sillons, qui se ramifient dans les couches du globe, ou dans les intervalles, qu’elles laissent dans les fissures qui les coupent. Ce sont des traînées, qui unissent des amas plus ou moins considérables, ou des mines plus ou moins abondantes de

souffre


  1. N. Bibl. Germ. de Formey T. XIX. I. Par. p. 45 & 46.