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de grands bouleversemens. Ces exhalaisons sublimées dans l’atmosphère y produisent les météores ignées. Aux pieds des montagnes il est pour l’ordinaire plus de reservoirs d’eau que dans les plaines. Par cette raison encore les Volcans sont plus ordinairement sur les montagnes, & plus rarement les païs de plaine sont-ils fortement ébranlés[1].

Force de l’eau reduite en vapeurs. Non seulement les eaux peuvent augmenter l’élasticité de l’air par leur résistance, mais réduites en vapeurs, elles ont encore plus d’activité que l’air, & peuvent produire de plus grands effets. Les effervescences, ou les inflammations intérieures, font, sans contredit, élever des vapeurs aqueuses, aussi bien que


des


  1. Voyez plusieurs de ces suppositions confirmées, & édaircies par des faits dans Varenius ; dans Kircher ; dans Fabricius ; dans la Structure intérieure de la terre ; dans l’Usage des Montagnes ; dans Ramazzini, des puits de Modène ; dans Mr. de Buffon.