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d’eaux, qui sont tranquilles, & des courrans d’eaux, qui circulent. Toutes les sources, qui sortent de la terre, décélent celles qui sont au dedans. Bien des faits, rassemblés par divers Auteurs, établissent l’existence des eaux soûterraines[1]. Dilatées, poussées, accumulées, enflées, arrêtées, dans leur cours, par quelque obstacle accidentel, elles peuvent, il est vrai, en certain cas, pousser la surface de la terre & l’ébranler. Des torrens intérieurs, grossis par quelque circonstance particuliere, rencontrant un obstacle, peuvent dans leur cours impétueux pousser les parois des canaux & ébranler la terre. Il est assez remarquable que les tremblemens arrivent souvent pendant, ou après des sécheresses, c’est-à-dire lorsque l’at-

mos-


  1. Voyez plusieurs de ces faits dans Varenius ; dans Kircher ; dans Fabricius ; dans la Structure intérieure de la terre ; dans l’Usage des montagnes; dans Ramazzini, des puits de Modène ; dans M. de Buffon &c. &c. &c. Seneque Q. N. Lib VI. Cap. VII. & VIII.