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ET SES TRAVAUX


III


Galilée fut mandé à Rome ; en vain le grand-duc fit-il représenter au saint-père que le livre dont on venait blâmer et inquiéter tout à coup l’auteur était publié depuis deux ans avec l’approbation expresse des censeurs romains, qui avaient corrigé le texte en divers endroits et exigé la suppression de plusieurs passages. À Florence en outre, un nouvel examen ecclésiastique avait précédé l’impression, qui offrait ainsi toute garantie. Galilée semblait donc devoir être hors d’atteinte ; il proposait d’ailleurs de rendre compte de sa conduite et de ses écrits devant un envoyé du saint-siège, soumettant avec humilité au jugement de ses supérieurs tout ce qu’il avait dit, écrit ou enseigné, et renon-