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venable ; elles sont ensuite arrangées dans des livrets de vingt-cinq feuilles chacun, dont le papier est très-lisse et frotté avec du bole rouge pour empêcher qu’elles ne s’y attachent.

Le procédé de battre l’or est très-influencé par le temps ; l’humidité et la gelée sont contraires à cette opération. L’or qu’on emploie dans cet art doit être au plus haut titre ; il serait même difficile d’en employer qui ne fût pas très-pur, attendu qu’un alliage, en trop petite quantité pour affecter la couleur de la feuille, la disposerait à