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de roseau taillé en biseau ; les feuilles deviennent si minces que l’humidité de l’air ou de l’haleine, qui se condense sur une lame de couteau métallique, les collerait les unes sur les autres. Après une troisième batte, faite de la même manière, on enlève les feuilles avec le bout de l’instrument de roseau, et après les avoir aplaties en les soufflant sur un coussin de cuir on les coupe les unes après les autres, et on leur donne la dimension qu’elles doivent avoir avec une espèce de châssis carré de roseau ayant un tranchant con-