Page:Bertillon - Identification anthropométrique (1893).djvu/94

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LXXXIV
INTRODUCTION

impossible à tenter si le contrat d’assurance sur la vie avait contenu le signalement anthropométrique de la personne assurée. L’affaire Hoyos-Baron n’est pas un cas isolé de tentative de substitution de personnes. Les compagnies d’assurances sur la vie pourraient en dire long à cet égard.

La méthode des signalements anthropométriques est appelée à rendre d’immenses services. Il importe avant tout de la vulgariser. Voilà le progrès[1] !

  1. Ces vœux ont été depuis repris et exposés par M. de Ryckère lui-même devant le 3e congrès d’anthropologie criminelle tenu à Bruxelles, l’été dernier. — Sur sa proposition, cette réunion a exprimé à l’unanimité le souhait de voir tous les pays adopter le système d’identification anthropométrique en l’étendant à toute la population civile.

    « Dans la séance de samedi matin, lisons-nous dans les journaux Temps et Débats du 15 août 1892, c’était à qui, parmi les savants ou délégués étrangers proclamerait l’infaillibilité et la simplicité de la méthode de notre compatriote et tiendrait à honneur de mentionner son pays respectif parmi ceux qui ont suivi l’exemple donné à Paris. »