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BYBLOS — RYL1NES

Des fouilles importantes ont été laites dans les ruines de Byblos en 1860 par M. E. Renan et ont amené plus tard la découverte d’une stèle en pierre contenant un sujet phénico-égvptien et une inscription phénicienne de quinze lignes dédiée par Yehaumelek, roi de Gebal, à la dame Baalath-Gebal. Celte stèle, qui appartient à M. de Clercq, a été décrite et traduite par M. de Vogué et M. Renan, en 1875. La date de ce texte est du v« siècle av. J.-C ; en voici la traduction, d’après le Corpus inscript, semiticarum (18X1) : «Je suis Yehaumelek, roi de Gebal, fils de Yeharbaal,pelit-filsd’Adonmalek,roi de Gebal, que la dame Baalath-Gebal a fait roi. J’invoque ma Dame B. G., car elle m’a toujours exaucé, et je lui offre cet autel de bronze qui est dans l’atrium (du temple) et la porte d’or qui est en face de l’entrée, et l’uraeus d’or qui est au milieu du pyramidion nlacé au-dessus de cette porte d’or. Ce portique avec ses colonnes etc.... c’est moi roi de Gebal qui l’ai fait pour ma dame B. G. conformément à l’invocation que je lin ai faite, car elle a écouté ma voix et elle m’a fait du bien. Que B. G. bénisse Yehaumelek roi deGebal, qu’elle le fasse vivre, qu’elle prolonge ses jours et ses années sur Gebal car c’est un roi juste, et qu’elle lui donne faveur aux yeux des Dieux et devant le peuple de celte terre... Tout homme de race royale ou simple particulier qui se permettra de faire un ouvrage quelconque sur cet autel... que la Dame B. G. maudisse lui et sa postérité. » On connaissait déjà par les textes cunéiformes un roi Sibittibul, contemporain deTeglatbphalasar 11 vers 740 av. J.-C. Les monnaies émises par cette ville nous donnent aussi les noms de plusieurs autres rois : Elpaal, Enylus, Azbael, Adramelek, Adonmelek, tous antérieurs à Alexandre. A l’époque de Pompée, Byblos était devenu la proie d’un tvran, Cyniras. Strabon (XVI,

2, 18) nous apprend que Pom-

pée fit tuer ce despote et rendit

ses libertés à la ville. Sous l’em-

pire romain, la colonie de Byblos

fit frapper des monnaies avec

le temple de sa déesse ; elles

sont datées d’une ère encore

incertaine. La ville moderne ne

compte plus que 600 hab., il y

a de nombreuses ruines datant de

l’époque des Komains et des croi-

sades. La citadelle, construite

au moven âge, exisle encre, ainsi que l’église Saint-Jean, du xii* siècle, que possèdent actuellement les Maronites. Byblos est la patrie de Hérennius Philon qui nous a r .ments de la mythologie phénie de Swchoniatbon. E. DnotiiM.

Bibl. : Renan, Mlation de Phêniciê, 1*7 ;, ei Journ. dei

— Lik Vool t.. la Slèlcdf Yeltaumpleh, 1x75. — Sumitm. Chronicle, itTl. — l’orpus inêeriplion m, f’.irn prima, lis :iculua primua . Par s. I8S1. BYCANISTES. I e, Byeonistei^ùûiuù» (Mut. Hein., p. 171 1 sont des Crilios (V. et mot) de forte taille qui se trouvent dinsl’E , 10. et le S. du continent africain, llsontlaiète cosvprts de plumes molles et allon. formant une huppe, les yeux entourés d’un cercle dénudé l’i la pointe, le casque • r-’S développé, tantôt aussi Mari que ;.,’• carrément eu avant, tantôt renflé M "i •’ !■ ’n arrière <| en deaaus, comprimé et prolongé en pointe au-des-iis de la m.indibule supérieure. Leurs ailes sont ample* avec la Moadtct la troisième rémiges plus grandes laa uii’-s ajSM les autres, leur queue tan allongée s’arronlit an arrière et leori pattes, estai roi-. ■ gansai do Isttai écailles. I mm leur plun’oiïre qiif deux eooleun I du noir a reflets ItMÉtreS et du blanc pur. Ainsi rhe/ Isa BuCOfl ’nlu.% (Rûppell) qui %p trouve depuis I Tan Zambéze, la léte, la portion intérieure du i et une paru* du (orn* sont d’un noir brillant, le do,, l’abdomen et le boni di r^tunes d’un blani pur, le bec noir, marqué de jaune a la ; isqae i d’une moonaie

blos, en i r

A Ici ! acalla.

jaunâtre à pointe noire ; le B. buccinutor (Tem.), qui habite la région du Zanibèze et la Cafrerie, porte également une livrée noire, avec quelques taches blanches sur la huppe et une large plaque blanche remontant sur le milieu du thorax ; le B. subqwdmtus (Gab.), qui se reconnaît d’ailleurs à son casque élevé et coupé brusquement, a le bout des ailes blanc, etc. E. OusTALEr. Bibl. : D.-G. Kluot, A Monnijraph of the Buccrotidœ ; Londres, 1882, pi. xxvi à xxxr.

BYCHOV. Ville de Russie (V. Bïkhov).

BYDGOSZCZ (V. Bromuf.rg).

BYDZOV (en ail. Bidschow). Ville de Bohème. Elle a été, de 1751 à 185i, ch.-l. de cercle. Sa pop. dépasse 6,000 hab.

BYE (Marc de), peintre et graveur hollandais, né à La Haye en 1612, mort en 1670. H fut élève de J. van der Does et il a gravé d’après les œuvres de P. Potter et d’après les siennes plusieurs suites d’estampes représentant des animaux domestiques ou sauvages : des vaches, des moutons, des loups, des ours et des lions. BYG0ÏS, nvmphe d’Ktrurie (V. Bagoé).

BYKH0V. Ville de Russie. C’est un ch.-l. de district du gouvernement de Mogilev. Elle fit partie de l’ancienne principauté de Kiev et sous la domination polonaise appartint à la famille Chodkiewicz. Elle fut réunie à la Russie en 1772. Sa pop. est de 6,000 hab. Les Polonais l’appellent Bychow. Le district de Bykhov occupe 4,104 verstes. Il est arrosé par le Dnieper et ses affluents la Drout et la Soja. Il est en général boisé et marécageux. La population se compose de Russes-Blancs. L’agriculture et l’exploitation des forêts sont les principales industries. BYLANDT-Rhkidt (Arthur-Maximilien. comte de), général autrichien contemporain, né le 5 mai 1821. Il servit tour à tour dans l’infanterie, l’artillerie et l’état-major. Il devint successivement président du comité technique d’administration militaire, feldmarschall-lieutenant et ministre de la guerre (1876). C’est sous son ministère qu’a été effectuée l’occupation de la Bosnie et votée la loi qui organise la landwehr. Il a été remplacé en 1888 par le baron de Bauer. L’année précédente l’empereur lui avait conféré l’ordre de la Toison d’or. L. L.

BYLAZORA. Ville de la Grèce ancienne. Polybe (I. V) en parle comme de la plus grande cité de la Péonie ; elle était aux contins de la Macédoine et de la Dardanie. Philippe s’en empara.

BYLERT (Jean van), peintre hollandais, né à Utrecht vers 1603, mort à Utrecht le 13 nov. 1071. Il fut élève d’Abraham Bloemaert et voyagea en France et en Italie où il travailla quelques années. De retour dans sa ville natale, il fit partie, en 1630, de la Gilde des peintres dont il fut aussi le doyen de 1632 à 1635. Il a peint des tableaux de genre ou des sujets mythologiques avec des figures de grandeur naturelle. Les musées d’Utrerbt, de Rotterdam, de Cassel et de Brunswick possèdent des ouvrages de ce maître qui. à raison d’analogies d’exécution assez marquées, ont été souvent confondus avec ceux de < ;. Hoathorst. E. M.

BYLINES. Ce mot, récemment introduit dans les littératures de l’Occident, désigne les épopées ou rapsodies populaires russes. Il vient du mot russe bjfUf, qui veut dire ce qui a été ; ces épofées sont censées raconter des événements historiques ; elles ont le plus souvent pour objet des héros légendaires. Mais à côté du fabuleux llia de Mourom on y voit figurer aussi sous des traits fintâstiqoaa osa peraoonagsi biatoriqoea romme saint ladimir. Ivan le Terrible el ses généraux, Boris Godounov ou Pierre le Grandi La cycle épique set définitivement clos avec la mort de Pierre le l.rand ; l< s poèmes relatifs aux événements modernes n’ont pns d’intérêt. Ils sont en vers plus on moins n réguliers et destinés ;< être ri anlés p ;ir des vieillards le plus souvent illettrés, parfoi- Btesat aveugles. Ca n’en ! antèfsjsjM dans la seconde moitié de notP’ aj|aj| que l’on s’e-t omipé sérieusement