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froids, tièdes ou chauds. Ils consistaient alors en un ensemble qui pouvait se décomposer comme il suit : 1° bureau et entrée ; 2° vestibule ou couloir de part et d’autre duquel s’ouvraient des portes donnant dans des Fig. 5. — Bains de rivière.

1. Entrée ; 2. Bureau ; 3. Lingerie ; 4. Dépôt de bijoux ; 5. Portiques ; 6. Escaliers descendant à la rivière ; 7. Cabines ; 8. Escaliers ; 9. Water-closets. ; 10. Restaurant et Café ; 11. Cuisine et Laboratoire ; 12. Dégagements ; 13. Réserve ; 14. Logements ; 15. Rivière ; 16. Pont de communication. cabines contenant une baignoire, un siège, des portemanteaux, etc. ; 3° une chaudière pour chauffer l’eau, une pompe mécanique pour la monter ainsi que l’eau froide dans deux réservoirs disposés ail hoc, un matériel pour porter les bains en ville.

Actuellement, quoique beaucoup d’établissements laissent encore à désirer, on a fait de grands progrès sous le rapport de l’installation et du confortable. Un établissement de bains installé avec les derniers perfectionnements matériels comporte les services suivants : 1° bains d’eau ordinaire ; 2° bains médicamenteux : 3° hydrothérapie. Le matériel des deux premières sections est le même, sauf que les baignoires destinées à recevoir des bains médicamenteux doivent être inaltérables à ces préparations. Chaque cabine doit contenir une baignoire, munie de ses robinets et de sa soupape, un parquet imperméable, des sièges, un lit de repos pouvant servir au massage ; de plus dans la deuxième seclion on doit avoir les appareils nécessaires pour donner des bains médicamenteux, en baignoires closes, ou avec jets spéciaux pour douches, liquides ou gazeuses ; la troisième section doit se composer d’une salle d’hydrothérapie avec appareils variés pour les douches, plancher imperméable disposé pour l’écoulement rapide des eaux, petite piscine froide, salles avec lits de repos. — Quelquefois on joint à cette troisième seclion une salle de bains de vapeur, mais généralement ces bains forment les établissements spéciaux dont nous donnerons la monographie plus loin. Ces services sont précédés d’un bureau et d’une entrée et water-closets. Dans le sous-sol, une chaudière sert à chauffer l’eau nécessaire, qu’une pompe, actionnée par un moteur à vapeur ou à gaz, refoule dans un réservoir élevé, ainsi que l’eau froide, à moins qu’on ne préfère se servir pour élever l’eau d’un puhomHre (V. ce mot) actionné par la vapeur de la chaudière. — Une buanderie avec lessiveuse mécanique est disposée à côté de la chaufferie ; des locaux spéciaux servent de séchoir et d’atelier de pressage du linge placé sous une presse à vis ou même une petite presse hydraulique. — La chaleur perdue de la fumée GRANDE ENCYCLOPÉDIE. — V.

sert à entretenir à une température relativement élevée, une étuve en briques et en tôle dans laquelle se chauffe le linge destiné aux baigneurs.

Fig. fi. — Bains de Brousse. — 1 . Fntrée et salles de repos ; 2. Frigidarium ; 3. Tepidarium ; 4. Caldarium : 5. Piscine chaude ; 6. Cabines ; 7. Baignoires d’eau froide ; 8. Source chaude.

Les baignoires se font généralement en cuivre étamé ; celles en tôle émaillée moins généralement employées, sont cependant préférables à cause de leur inaltérabilité. On a renoncé généralement aux baignoires de marbre ou de pierre dure, qui refroidissaient trop les bains. Le sol 2