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AVEYHON — AVEZE

avait un actif de 48,285 fr. Le total des ressources applicables aux traitements, indemnités et allocations constituant les dépenses obligatoires de l’enseignement primaire monta à 1,365 fr. 39 c. par commune, dont 1,197 fr. 9 :24 fournis par l’Etat ; 48 fr. 616 par le département ; 118 fr. 849 par les communes. L’enseignement secondaire se donne dans le lycée de Rodez qui possède 344 élèves, dont 203 pour l’enseignement classique et 32 pour l’enseignement spécial ; et dans les deux collèges qui comptent 643 élèves, dont 197 pour l’enseignement classique ; 267 pour l’enseignement primaire et 179 pour l’enseignement spécial.

11 existe à Rodez une école pour les sourdsrmuets et les jeunes aveugles ; et une société savante, celles des lettres, sciences et arts de l’Aveyron.

Etat moral du département. — La statistique judiciaire de l’Aveyron pour 1882 accuse 21 condamnations en cour d’assises, dont 13 pour crimes contre les personnes. Les 3 tribunaux correctionnels examinèrent 1 ,596 affaires et 1,833 prévenus, dont 130 furent acquittés et 1,086 condamnés seulement à des amendes ; 11 récidivistes passèrent devant la cour d’assises et 592 en police correctionnelle. Il y eut 2,629 contraventions de simple police ; et 3,234 plaintes et procès-verbaux ; on compte 19 suicidés, dont 16 du sexe masculin et 3 du sexe féminin. Les bureaux de bienfaisance, au nombre de 182 en 1882, secoururent 18,849 personnes ; leurs recettes se sont élevées à la somme de 282,552 fr., dont 108,484 fr. provenaient de leurs revenus propres ; 9,050 de subventions de la commune et 14,858 fr. de la charité privée ; les dépenses ne se sont élevées qu’à la somme de 135,047 fr. On compte 12 hospices et hôpitaux , avec 929 lits, ’296,406 fr. de recette ; 300,164 fr. de dépenses et un personnel de 136 servants. Il y a eu un nombre total de 42,322 journées de présence pour 1,170 hommes ; de 19,483 journées pour 456 femmes ; et de 7,827 journées pour 113 enfants.

Le service des enfants assistés a secouru 240 garçons ou filles, soit à la ville, soit à la campagne, et 395 à don* cile. L’Aveyron a eu 350 aliénés à sa charge. La caisse des retraites pour la vieillesse a reçu 1,229 versements représentant une somme de 34,366fr. Les 6 caisses d’épargne de l’Aveyron avaient délivré , au 1 er janv. 1882, 12,097 livrets, et au 1 er janv. 1883, 12,196 livrets, valant 5,728,785 fr. Les sociétés de secours mutuels étaient au nombre de 37 à la même époque, approuvées, avec 5,722 membres. Les sociétés approuvées avaient un avoir disponible de 272,123 fr. au 31 déc. 1882. Dans la même année, les libéralités ont atteint 75,846 fr. Ce chiffre se décompose ainsi :3 donations aux établissements religieux, représentant une somme de 47,300 fr. ; 6 donations aux établissements charitables et hospitaliers , montant à 28,400 fr. ; donations à la commune et au département , montant à 146 fr. E. Salone.

Biiîk. : Prrnot, Sites et monuments du dép.de l’Aveyron, 18 :17. — Ci. de Saint-Fargeau, Dicl. des communes ’art. Aveuron, Rodez, Milluu, etc.), 1844. — Serres, Notice géol. sur l’Aveyron Mémoires de l’Aeadémiede Bruxelles), 1845. —Bousquet, Hist. du dép. de l’Aveyron. 1853, in-12.— Galtii. r, Notice géograph. et liistor. sur le dép. de l’Aveyron, 1866, in-12. — Darde, Dict. des lieux habités du dép. de l’Aveyron, 18G8, in-8. — Durand de Gros, Excursion anthropologique dans l’Aveyron (Bulletin de la Société d’anthropologie), t. VII, 186 !), in-8. — Boisse, Esquisse géolog. du drp. de l’Aveyron, 1871, in-8. — Ann. statistique et ailministratif du dép. de l’Aveyron. — Mémoires de la Société des lettres, sciences el arts de l’Aveyron.— Feuilles 19.Î, 106, 206, 207, 208, 219, 220, 231,232 de la grande Carte de France, dite de l’Etat-major , publiée pur le Dépôt de la guerre à l’échelle du 80.U0U e .

AVEYRON f Société nouvelle des Houillères et Fonderies de 1’). Cette société a été constituée suivant acte reçu par M 6 Persil, notaire à Paris, les 25, 27, 28 et 29 janv. 1868. Plus tard, conformément aux statuts, elle a été modifiée par décision de l’assemblée générale des actionnaires le 29 févr. 1884. — Le 30 janv. 1868, l’acquisition et l’exploitation des houillères et fonderies de l’Aveyron, plus un terrain sis à P>ordeaux, furent mis en vente par suite de surenchère à l’audience de la chambre des criées du tribunal civil de la Seine, sur la mise à prix de 3,178,000 francs, la société fut déclarée adjudicataire. Elle a son siège à Paris, 23, rue de Gramont, et son siège d’exploitation à Decazeville, arr. de Villefranche, dép. de l’Aveyron. La durée de la société est de cinquante années qui ont commencé le 30 janv. 1868, pour finir le 1 30 janv. 1918. Son capital social, d’abord fixé à i 4,500,000 francs, a été d’abord élevé à 6,000,000, puis à 6,300,000 fr. par l’assemblée générale du 29 mai 186X. 11 est divisé en 13,000 actions de 500 francs, au porteur, entièrement libérées. L’année sociale court du 1 er oct. au 30 sept. L’inventaire général a lieu à cette dernière date. Les dividendes se paient au siège social les 15 mars (acompte) et 15 sept, (solde). Sur les bénéfices nets il est prélevé un 20 e pour former un fonds de réserve, ce prélèvement cessant d’être obligatoire lorsque le fonds atteint le 10 e du capital social. Le surplus peut être attribué, sur la proposition du conseil d’administration, à titre de dividende aux actionnaires. Toutefois si le dividende dépassait 5 %, il serait alloué aux administrateurs un 10 e des bénéfices excédant ces 5 °/ . Le conseil d’administration est composé de 12 membres, élus pour 6 ans, devant être propriétaires chacun de 60 actions inaliénables pendant la durée de leurs fonctions. L’assemblée générale annuelle a lieu dans le courant de févr. Elle est composée des propriétaires d’au moins 20 actions qui doivent les avoir déposées cinq jours au moins avant la date fixée pour la réunion. Les actions de la société sont inscrites à la cote officielle des agents de change de la liourse de Paris, valeur au comptant, par décision du 8 mars 1875. Ces titres sont, en conséquence, négociables par l’intermédiaire des agents de change. Louis Lucipia.

AVEZAC-Prat. Corn, du dép. des Hautes-Pyrénées, cant. de la Rarthe-Mour, arr. de Bagnères-de-Bigorre, près d’un ruisseau du bassin de l’Arros, affluent de l’Adour ; 1,048 hab. La seigneurie d’Avezac était une des plus importantes du Nébouzan ; on trouve des seigneurs de ce nom dès le xi e siècle. Avezac était le chef-lieu du Nébouzan, siège d’une justice royale et d’une recette. Diocèse de Tarbes. Tour ruinée du xvi e siècle. Léon Cadier. AVEZAC-MACAYA (Marie-Armand-Pascal d’), géographe français né à Bagnères-de-Bigorre en 1799, mort à Paris le 14 janv. 1875. II se fit connaître par des travaux sur la géographie de l’Afrique. Secrétaire général de la Société de géographie, fondateur de la Société ethnologique, il fut élu membre de l’Académie des inscriptions en 1866. Ses principaux titres sont ses Etudes de géographie critique sur V Afrique septentrionale ; Paris, AVEZAN. Corn, du dép. du Gers, arr. de Lectoure, cant. de Saint-Clar ; 191 hab.

AVEZAN (Jean d’), jurisconsulte français du xvn 9 siècle. On ignore la date exacte de sa naissance ; mort à Paris en 1669. Originaire de la vallée d’Aure (Gascogne), il vint étudier le droit à Toulouse, sous Cujaset Jos. Acosta. Il devint professeur à la faculté de droit d’Orléans, et fut nommé ensuite par Séguier conseiller aux conseils du roi. On a de lui un grand nombre d’ouvrages de droit, dont les principaux portent les titres suivants : Contractuum liber ; Servitutum liber ; Liber de censuris ecclesias~ ticis, cum dissertatione de pontifteia et regia potestate ; Liber de renunciationibus, s. resignationibus et pensionibus beneficiorum eeclesiasticorum, deque portione congrua et competenti ; Disserlatio de sponsalibus et matrimoniis ; Vita Jania Costa , professons Tolosani.ctc. G. L.

AVÈZE. Corn, du dép. du Gard, arr. et cant. du Vigan ; 1,153 hab.

AVEZE. Corn, du dép. du Puy-de-Dôme, arr. d’Issoire, cant. de Fauves ; 839 hab.