Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/68

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
55
ACTE PREMIER

ACTE DEUXIÈME

À la « Villa des Gytises », chez Madame Herbelier, le soir. Au fond, à gauche, porte d’entrée donnant sur un vestibule ; au fond, au milieu, grande baie donnant sur une galerie éclairée ; à droite et à gauche, premier plan, petites portes.


Scène PREMIÈRE

BERTRAND D’AVRON, LE DOCTEUR, MADAME GAUDIN, GALICHET, jouant au poker.

Une dame chante, dans la coulisse, d’une voix médiocrement juste.

BERTRAND D’AVRON, après un silence, étendant la main.

Il va tomber une de ces averses ! (Regardant le jeu.). Qui n’a pas mis au pot ? C’est encore madame Gaudin !

MADAME GAUDIN.

Oui, c’est moi.

BERTRAND D’AVRON.

Naturellement !

MADAME GAUDIN.

J’ouvre de quarante francs.