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ACTE PREMIER

trois mois ; elle l’a pris chez elle avec sa nourrice et, dans dix-huit ans, elle lui fera épouser sa fille.

BERTRAND D’AVRON.

C’est une femme qui a de l’esprit de suite.

BAUDE-BOBY.

Si vous voulez venir à la promenade des Anglais, vous avez des chances d’y rencontrer le vicomte.

LA BARONNE.

Ah non ! par exemple ! Je ne le connais plus ! Quel affreux jeune homme !

BAUDE-BOBY.

Venez-vous, Bertrand ?

LA BARONNE, regardant dans la coulisse de droite.

Restez. Voici justement des gens qui vous intéressent.

BERTRAND D’AVRON, regardant à droite.

Non ! il vaut mieux que je me montre le moins possible… Parlez-leur de moi : j’ai plus de confiance dans votre éloquence que dans la mienne.

Il sort avec Baude-Boby par la gauche ; la baronne fait des signes avec son ombrelle vers la droite.


Scène III

LA BARONNE, HERBELIER, YVONNE, UN MAITRE D’HÔTEL.
HERBELIER, entrant, au mettre d’hôtel.

Donnez-nous deux tasses de thé.