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est celui de la genèse et non plus de l’analyse, tout ce que l’intelligence appliquée à la vie comportait d’agitation et de défaillance, avec tout ce que les religions y apportèrent d’apaisement, devient une chose simple. Perturbation et fabulation se compensent et s’annulent. À un dieu, qui regarderait d’en haut, le tout paraîtrait indivisible, comme la confiance des fleurs qui s’ouvrent au printemps.