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CONCLUSION


M. Mayer promit tout ce que voulut Yette ; mais il n’eut pas à tenir sa promesse au sujet de Cora, car, quelques semaines après, celle-ci devint elle-même la fiancée d’un jeune créole, qui est déjà de nos amis, ce Maxime Desroseaux, ce précoce amateur de combats de coqs, que Yette avait fait rougir jadis de son inconsciente cruauté. Il n’avait plus rien de féroce désormais ni de sauvage, et, selon, les prévisions de son oncle, paraissait avoir oublié ses projets de vie solitaire dans un ajoupa des grands bois. Avant retrouvé ses anciennes amies, les demoiselles de Lorme, chez M. Darcey, il s’était attaché de plus en plus à Yette, mais davantage encore peut-être à Cora ; la musique l’avait rapproché de cette dernière. Maxime comptait, lui aussi, parmi les meilleurs élèves de Mayer. À la rigueur, il pouvait représenter le Prince Char-