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Rupture.

STANCES.


Puisque vôtre superbe cœur
Ne veut plus de tous mes services,
Et que ma patiente humeur
Se rebute de vos caprices ;
Que vous êtes lasse de moy,
Que je veux reprendre ma foy
Et vous reprendre aussi la vôtre ;
Débarrassez de tant de nœuds,
Disons-nous adieu l’un à l’autre,
Et là-dessus rompons tous deux.

Réglons-nous mieux à l’avenir
Sur toutes nos fautes passées,
Ou mettons-en le souvenir
Au rang des choses effacées ;