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XXIV
PRÉFACE

en notant ses œuvres ; nous serions mal venu de faire une appréciation littéraire de tous ses ouvrages après la louange de Benserade par M. Pavillon, son successeur à l’Académie, et la réponse du savant Charpentier. Nous ne pourrions mieux parler du poëte que l’abbé d’Olivet, dans son Histoire de l’Académie, que Baillet, dans ses Jugements des Savants, et que Perraut dans ses Hommes illustres.

Les œuvres de Benserade ont surtout attiré notre attention par ce caractère de préciosité affectée qui les feront évidemment condamner par les uns, mais apprécier par les autres.

Cette première réimpression des poésies de Benserade montre que nous nous rangeons parmi ces derniers.

Le public, meilleur juge, nous donnera tort ou raison.

Octave Uzanne.