Page:Benda - Le Bouquet de Glycère.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.

court au combat où le provoque Ajax sans donc éprouver aucune peur, dirons-nous qu’il est courageux ?


PHILARÈTE

Non, Socrate, nous ne le dirons pas.


SOCRATE

Quand Apollon, sachant que son état de dieu le préserve du trépas (car les remèdes de Péon guérissent toujours les plaies des immortels), s’avance au premier rang sous la pluie de traits des Grecs, sans que son cœur connaisse la moindre angoisse, lui accorderons-nous la bravoure ?


PHILARÈTE

Certes, nous ne la lui accorderons pas.


SOCRATE

Mais quand Iphigénie, apprenant