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presque de niveau avec le sol, dont les pierres contiennent des figures et des hiéroglyphes. Ce temple, celui de Deir, et celui qui est situé vis-àvis d’Ybsamboul, sont les seuls que j’aie vus sur la rive orientale du Nil, au-dessus de la première cataracte. Après midi, nous descendîmes à Deboude, pour voir les ruines anciennes de cette place.

Le lendemain, nous fûmes de retour au Chellal, ou à la première cataracte ; le soldat de Derou, qui nous avait apporté les lettres, partit dès que je fus débarqué, et je ne l’ai jamais vu depuis. Je remarquai particulièrement un petit obélisque gisant devant les propylées : on pouvait le transporter en Angleterre pour le faire servir de monument à quelque lieu mémorable, ou d’embellissement à Ja capitale.

J’envoyai chercher l’aga d’Assouan et un rays qui connût les passages du Chellal. En attendant leur arrivée, je jetai un coup d’œil général sur les belles ruines de ce lieu. Au midi de l’île, j’observai les restes entièrement dégradés d’un petit temple, dont les blocs de pierres sont jetés çà et là ; sur un par de mur qui est encore debout, je distinguai les jambes de quelques figures en basrelief d’un fini parfait. En examinant les blocs éparpillés à l’entour, j’y retrouvai les autres par