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entend même à distance des borborygmes bruyants qui se dirigent vers les parties postérieures de l’intestin ; l’animal regarde son ventre qui est légèrement ballonné, il expulse des vents et éprouve des épreintes accusées par le relâchement et le resserrement de l’anus. Le pouls est un peu plus plein que le jour de l’administration ; on compte, quarante pulsations par minute. C’est surtout le nombre des respirations qui est augmenté ; on en comptait douze, il y en a aujourd’hui vingt par minute.

23. Le pouls qui était légèrement modifié est revenu à son état primitif ; la respiration est encore un peu vite ; on n’entend plus les borborygmes avec la même intensité ; l’appétit est revenu.

24. L’amélioration se continue, il y a un peu d’accélération de la respiration, c’est là le seul indice de l’irritation qui s’est montrée.

25. Le sujet est complètement remis.


XVII. — 15 mars 1876. Mulet gascon, hors d’âge. On lui administre le soir, à 2 heures, quarante grammes de naphtaline en solution dans trois cents grammes d’huile d’olive, la dissolution n’est pas complète. On fait prendre le tout en une dose et en breuvage. Trois heures après l’administration, le pouls et la respiration sont un peu accélérés.

16. Le ventre est légèrement ballonné, les excréments ne montrent rien de particulier, si ce n’est qu’ils sont un peu ramollis. La respiration exhale une forte odeur de naphtaline.

17. La respiration et la circulation sont accélérées, on compte vingt-cinq respirations et soixante-dix pulsations par minute ; mais nous pensons qu’il faut surtout attribuer