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au sanctuaire son obscurité mystérieuse ; des armoires, des stalles et des lutrins artistement sculptés, des figurines et des tableaux représentant divers sujets sacrés, des ostensoirs, des missels, des crosses d’évêque, des chasubles, en un mot, des ornemens de toute espèce, meublent le gothique oratoire des abbés de Cluny. On a même retrouvé, sous le badigeon, et ravivé, comme aux premiers temps de la construction de l’hôtel, les belles peintures à fresque du xvie siècle, qui décoraient le pourtour de l’autel.



Note P (Page 44).


On lit aussi dans Piganiol : « On montre dans la cour de cet hôtel le diamètre de la cloche appelée Georges d’Amboise, qui est dans une des tours de la cathédrale de Rouen, et qui est tracé sur la muraille de cette cour, où l’on assure qu’elle a été jetée en fonte »[1]. Cette fameuse cloche n’existe plus depuis long-temps : on l’a fondu pendant la révolution pour en faire des canons.

  1. Piganiol, Description de Paris, T. 6, pag. 308.