visage qu’avant votre départ d’Angers. Je le crois, parce que je suis certain que vous n’éprouverez pas de plus vive satisfaction que celle de contribuer encore une fois à rendre la paix intérieure à ce malheureux pays. Ménagez-vous. Je désire bien que vous soyez bientôt en état de braver encore les fatigues de la route pour revenir ici ; j’y resterai jusqu’à ce que j’aie eu des entrevues avec les personnes que M. de Châtillon m’enverra : puissent-elles tourner à la satisfaction commune ! Je vous prie, madame, de vouloir bien agréer l’assurance des sentimens d’intérêt et de respect que je vous ai voués.
Je donne pouvoir à madame de Turpin de traiter avec le général Hoche sur tous les articles qu’elle croira avantageux à l’intérêt général du pays. Si quelques articles souffraient des difficultés, et qu’elle n’osât prendre sur elle de les lever, madame de Turpin voudra bien m’en faire part, afin que sur-le-champ je prenne avec mes officiers un arrêté définitif.
Fait à Vritz, ce 1er mai 1796.