Page:Beauchamp - Mémoires secrets et inédits pour servir à l’histoire contemporaine, tome 2.djvu/362

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


N° 3. Copie d’une réponse du général Hoche à madame de Turpin, qui lui représentait combien la marche des colonnes mobiles dans le pays soumis excitait des plaintes, et pouvait devenir dangereuse au repos public.
Au quartier-général à Angers, le 4 prairial,
4e année républicaine.
LE GÉNÉRAL EN CHEF,
À Madame de Turpin.

Je suis éloigné, madame, de mériter les reproches que la marche des colonnes mobiles pourrait m’attirer ; je la suspends par l’ordre le plus formel, dicté devant le porteur du présent.

Je compte sur une paix prochaine et générale. Les habitans de ce pays vous devront beaucoup, madame, et en mon particulier, je m’applaudirai d’avoir eu l’honneur de vous connaître.

Signé L. HOCHE.