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de nouveau en 1799, M. de Beauvollier reparut dans les rangs des royalistes ; il commandait, dans le haut Anjou, une division de M. d’Autichamp, et y rendit de grands services. Mais cette guerre fut peu glorieuse ; la pacification de 1800 la termina[1]. Malgré l’amnistie accordée à tous les chefs et soldats vendéens, M. de Beauvollier, toujours suspect à Bonaparte, fut plusieurs fois emprisonné à Paris, et mis en surveillance dans son département. Il obtint enfin, en 1805, la permission de résider librement dans la capitale. En 1811, il accepta un service administratif dans les armées françaises, et fit, en remplissant ces nouvelles fonctions, la désastreuse campagne de Moscou, où il fut fait prisonnier. Sa position le mit à portée de voir par lui-même une partie des événemens de cette guerre, et de prendre quelques notes curieuses et surtout véridiques.

  1. Tous les faits exposés dans cette Notice sont historiquement consignés dans toutes les éditions de l’Histoire de la guerre de la Vendée.
    (Note de l’Éditeur.)