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mille morceaux entre ses mains. Mais avec les débris, il se créa pour lui-même une nouvelle forme,— comme tous les forts l’avaient fait avant lui…

(Préface, É. Verhaeren Ausgewählte Gedichte.
Schuster et Loeffler, 1904).





De Virginia M. Crawford :


(LONDRES).


…Il est quelque chose de plus qu’un poète ; il est aussi un penseur. Il s’adresse à la fois à l’intellect et à l’imagination ; ses poèmes portent l’empreinte de souffrances et de connaissances personnelles ; et ils sont remplis d’idées suggestives sur les problèmes éternels qui captivent l’attention de l’humanité. En un mot, Émile Verhaeren est intensément humain, dans ses joies comme dans ses douleurs, dans ses espérances comme dans son désespoir, et c’est ce proche sentiment de camaraderie qui éveille, chez le lecteur une forte sympathie personnelle pour l’homme, en plus de l’hommage qui lui est dû comme poète.

(Studies in Foreign Literature, Duckworth, 1899).





De Johannes Schlaf :


(WEIMAR).


…Si vous évaluez une grande individualité comme Verhaeren à l’aide de mesures esthétiques, si vous vous bornez à le considérer seulement comme un