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A ce moment, M. Pointu s’éveilla. « Le ciel, se disait-il en lui-même, n’est pas tout à fait semblable à la terre, et il y a bien des choses qu’on y croirait mauvaises et qui sont bonnes au fond. Mais, malgré tout, qui pourrait voir de sang-froid atteler des chevaux des deux côtés opposés d’une voiture ? ils avaient des ailes, soit ; mais je ne l’avais pas vu d’abord. Et, en tout cas, c’est une fière sottise que de donner deux ailes à des chevaux qui ont déjà quatre jambes- Mais il faut que je me lève ; autrement tout irait de travers ici. C’est bien heureux, en vérité, que décidément je ne sois pas mort. »