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LES FLEURS DU MAL.

— Désormais tu n’es plus, ô matière vivante !
Q’un granit entouré d’une vague épouvante,
Assoupi dans le fond d’un Saharah brumeux !
Un vieux sphinx ignoré du monde insoucieux,
Oublié sur la carte, et dont l’humeur farouche
Ne chante qu’aux rayons du soleil qui se couche !