Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/30

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 20 —

faciles à comprendre qu’à démontrer : deux phrases suffisent pour tout expliquer au cavalier. Il est de la plus grande importance, pour l’intelligence et les progrès de l’élève, que l’instructeur soit court, clair et persuasif ; celui-ci doit donc éviter d’étourdir ses recrues par des développements théoriques trop prolongés. Quelques mots, expliqués avec à-propos, favoriseront et dirigeront beaucoup plus vite la compréhension. L’observation silencieuse est souvent un des caractères distinctifs du bon professeur. Après qu’on s’est assuré que le principe posé a été bien compris, il faut laisser l’élève studieux exercer lui-même son mécanisme : c’est ainsi seulement qu’il parviendra à trouver les effets de tact, qui ne s’obtiennent que par la pratique. Tout ce qui tient au sentiment s’acquiert, mais ne se démontre pas.

Position du cavalier.

Le cavalier donnera toute l’extension possible au buste, de manière que chaque partie repose sur celle qui lui est inférieurement adhérente, afin d’augmenter l’appui des fesses sur la selle ; les bras tomberont sans force sur les côtés ; les cuisses et les genoux devront trouver, par leur face interne, autant de points de contact que possible avec la selle, les pieds suivront naturellement le mouvement des jambes.