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jour, parce que, selon moi, un intervalle de vingt-quatre heures entre chaque leçon est trop long pour que l’animal puisse bien se rappeler le lendemain ce qu’il a appris la veille.

En établissant l’ordre du travail tel qu’il se trouve dans le tableau annexé ci-après, il est bien entendu que je me base sur les dispositions des chevaux en général ; un écuyer, doué de quelque tact, comprendra bien vite les modifications qu’il devra apporter dans la pratique, suivant la nature particulière de son élève. Tel cheval, par exemple, exigera plus ou moins de persistance dans les flexions ; tel autre dans le reculer ; avec le cheval froid et apathique, il faudra employer l’éperon avant le temps que j’ai indiqué. Tout ceci est affaire d’intelligence ; ce serait offenser mes lecteurs que de les supposer incapables de suppléer aux détails qu’il est d’ailleurs impossible de préciser. On comprend facilement qu’il existe des chevaux irritables et mal conformés dont les dispositions défectueuses ont été accrues par l’influence d’une mauvaise éducation première. Avec de tels sujets, on devra nécessairement mettre plus de persistance dans le travail des assouplissements et du pas. Bans tous les cas, quelles que puissent être les modifications légères que nécessitent les différences dans les dispositions des sujets, je persiste à dire qu’il n’est pas de chevaux dont l’éducation ne puisse être faite, en un