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XVI

DU PAS.




L’allure du pas est la mère de toutes les allures ; c’est par elle qu’on obtiendra la cadence, la régularité, l’extension des autres ; mais le cavalier, pour arriver à ces brillants résultats, devra déployer autant de savoir que de tact. Les exercices précédents ont conduit le cheval à supporter des effets d’ensemble qui eussent été impossibles avant d’avoir détruit ses résistances instinctives ; nous n’avons plus à agir aujourd’hui que sur les résistances inertes qui tiennent au poids de l’animal et sur les forces qui ne se meuvent qu’à l’aide d’une impulsion communiquée.

Avant de porter le cheval en avant, on devra s’assurer d’abord s’il est léger, c’est-à-dire droit d’épaules et de hanches. On approchera ensuite graduellement les jambes pour donner au cheval l’impulsion nécessaire au mouvement. Le cavalier se souviendra toujours que la main doit être pour