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XV

EMPLOI PAR LE CAVALIER DES FORCES DU CHEVAL POUR LES DIFFÉRENTES ALLURES.



Lorsque le travail qui précède aura disposé les forces du cheval au point de nous les soumettre, l’animal sera entre nos mains un instrument docile attendant, pour fonctionner, l’impulsion qu’il nous plaira de lui communiquer. Ce sera donc à nous, dispensateurs souverains de tous ses ressorts, à combiner leur emploi dans les justes proportions des mouvements que nous voudrons exécuter.

Le jeune cheval, roide d’abord et maladroit dans l’usage de ses membres, aura besoin, pour les développer, de certains ménagements. Ici, comme toujours, nous suivrons cette progression rationnelle qui veut que l’on commence par le simple avant de passer au composé. Nous avons, par le travail qui précède, assuré nos moyens d’action sur le cheval ; il faut nous occuper maintenant de faciliter ses