Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/387

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

éteintes, à droite de la maison, naturellement… de ce côté…

FRÉDÉRIQUE.

Vous croyez qu’il ne peut vous avoir entendu ?

BOCQUET, (montrant la clef.)

Impossible !… J’ai l’habitude de la serrure.

FRÉDÉRIQUE.

Les domestiques sont couchés, je crois ?

BOCQUET.

Oui, j’ai vu de la lumière là-haut, dans la chambre des vieux.

FRÉDÉRIQUE.

Attendez que je ferme, par prudence, cette porte à clef.

(Elle ferme la porte par où est sorti Julien.)
BOCQUET.

Alors, Madame ?

(Silence.)
FRÉDÉRIQUE, (faiblement.)

Oui.

BOCQUET.

Vous avez bien réfléchi ?… Vous n’avez pas changé d’idée ?

FRÉDÉRIQUE, (secouant la tête.)

Non, Monsieur, non !