Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/383

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

JULIEN.

Mais oui !

FRÉDÉRIQUE.

Comme vous voyez, c’est peu de chose : « Bonjour, maman, je t’aime. »

JULIEN.

Thérèse aurait pu tout de même trouver autre chose !

FRÉDÉRIQUE.

On ne pouvait pas trouver mieux… Et vous ?

JULIEN.

Moi ?… une dépêche de Jeanne Castel qui me décrit en peu de mots l’attitude d’Éveline.

(Il lui tend la dépêche.)
FRÉDÉRIQUE.

Ça vaut mieux ainsi… Nature crâne, dure, mais droite et saine d’esprit !… Elle méritait d’être heureuse. Qui sait ? C’eût peut-être été la femme qu’il vous fallait…

JULIEN.

Jamais de la vie !… Et pour elle-même cette séparation est préférable à tout…

FRÉDÉRIQUE.

Et puis, il n’y avait pas d’enfants !…

(Silence.)
JULIEN.

C’est la première fois que vous recevez une