Je n’ai besoin de personne, je suis déjà assez grande pour y aller toute seule.
Restez avec moi, Madame Bocquet, je serai heureuse de faire plus ample connaissance avec vous.
Mère, peut-être préférez-vous descendre à la pièce d’eau… Les carpes, c’est très intéressant.
Puisque j’ai prié Madame votre mère de me tenir compagnie, laissez-la-moi.
Ma canne, mais pas votre bras, jeune homme, à moins que vous n’ayez besoin du mien…
Comme Madame Desroyer est alerte !
Elle est bien cons…
Allez, ne vous arrêtez pas… conservée… Vous comprenez qu’on me l’a déjà dit tant de fois ! Je me fais l’effet de ces pâtés que, tous les soirs, on recouche dans leurs serviettes. On regarde à chaque repas s’ils iront jusqu’au lendemain et, à la fin de la semaine, on en fait cadeau à l’office.
Voici votre canne. (Il va chercher la canne et en profite pour dire bas à sa mère.) Tâche surtout de tenir ta langue.