froyable cette sensation que de là… à droite… à gauche… Où est-il ?… Qu’est-ce qu’il faut que nous fassions ?
Attendre. Demeurer. (Il se recule et du geste indique le champ désormais de la séparation.) Écartez-vous ! S’il vient, qu’il ne nous trouve pas dans l’attitude de deux complices qui se parlent à voix basse. Nous sommes à jamais séparés. Restez-là, dans la seule attitude qui convienne : celle du silence et de l’acceptation.
Là… là… par là… (Nouveau silence.) Non, je me suis trompée ! Ah ! le voilà !
Sais-tu ce que je tiens là ? Mais tu l’apprendras tout à l’heure ! Peu de chose, en vérité ! Auparavant, il faut que je t’annonce ce qui t’attend…
Prenez garde… quelqu’un… quelqu’un à droite… peut-être un étranger, un invité qui sera resté…
Tout le monde peut venir ! Tout le monde doit entendre. Demain, il y aura bien assez de public !… Demain, il y aura la foule pour juger !… Tout Paris saura ce qu’était l’illustre Bouguet, le grand savant… lauré de tous les triomphes !…
Qui est là ?