tracté, vous êtes toute pâle… comme si vous aviez eu une frayeur…
Vous voyez cela dans l’obscurité ?
Je le vois… je le sens…
La fatigue nous gagne. Nous sommes épuisés. Allons congédier tout le monde… Mais venez donc !
Non, je n’irai pas. C’est vous qui allez venir ici.
Qu’est-ce qui vous prend ? Vous n’aviez jamais osé me parler sur ce ton…
Je veux que nous restions ici. Continuons à parler à voix très basse. Vous là, moi là ; vous, tournant le dos à la maison, à la porte… et moi, moi…
Je crois que vous perdez la tête, Blondel !
Il y a l’un de nous deux qui est certainement plus ému que l’autre. Lequel ? Lequel ?…
Je ne sais pas ce que vous voulez dire ! Je me soumets à votre fantaisie…
Mais ne vous retournez donc pas comme cela tout le temps !… Parlons, vous dis-je… Ou plutôt, non, taisez-vous, donnez-moi votre main, sim-