Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/288

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DARNIS.

Enfin, Arnould, vous n’avez tout de même pas l’intention de lui demander…

(Émilie portant le thé, tous immédiatement se mettent à parler en même temps.)
ALLARD.

C’est-à-dire qu’il n’y a pas de plus jolies expositions que celle des chrysanthèmes.

MADAME DE CHEVRIGNY.

Oh ! il y a l’exposition des petits poissons japonais…

ARNOULD.

Moi, je ne lis jamais L’Intransigeant

DARNIS.

Croyez-vous ? Le café est un stimulant, qui a fait bien des victimes.

ALLARD.

Merci, Émilie… Vous allez bien ?

ÉMILIE, (froidement.)

Très bien, Monsieur…

MADAME DE CHEVRIGNY.

J’en ai acheté des mauves.

ALLARD.

Des petits poissons japonais ?

MADAME DE CHEVRIGNY.

Mais non, des chrysanthèmes… C’est extrêmement difficile à élever.

ARNOULD.

Les chrysanthèmes ?