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Laisse-moi, maman, voyons. Le voilà. Laisse-moi, que nous ne nous querellions pas devant lui.

(La porte s’ouvre.)




Scène VII


Les Mêmes, RANTZ

MAURICE, (tout de suite.)

Monsieur, ma mère vient de me mettre au courant de vos propositions. Je ne puis vous dire qu’une chose, c’est que je vous remercie, que j’accepte avec reconnaissance la proposition que vous me faites…

LIANE.

Mais… Maurice…

MAURICE, (vivement.)

C’est de votre part très généreux. Je l’accepte sans arrière-pensée, et je tâcherai de me rendre digne de la situation qui m’est faite.

LIANE, (d’une voix mal assurée.)

Maurice… c’est à moi, ta mère…

MAURICE, (doucement.)

Tais-toi, maman, n’interromps pas ! Laisse Monsieur Rantz me répondre.

RANTZ, (va à lui la main tendue.)

Je souhaite que l’avenir efface toutes les causes d’inimitié et tous les ressentiments. Tâchez de trouver, dans la nouvelle voie que je vous ouvre, et que je maintiendrai, des raisons nouvelles pour