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LA FEMME DE CHAMBRE.

Je ne sais pas, Madame.

LIANE.

Tu permets ?

(Elle s’avance près de la coiffeuse.)
LA FEMME DE CHAMBRE, (bas, à Liane.)

Je suis entrée surtout pour avertir Madame que Monsieur Maurice était là.

LIANE, (bas.)

Il y a longtemps ?

LA FEMME DE CHAMBRE, (bas.)

Non, il arrive seulement. Que faut-il lui dire ?

LIANE.

Qu’il repasse dans une heure ; je serai seule.

RANTZ, (du fond de la pièce.)

Du tout, inutile. Qu’il entre.

LIANE.

Que veux-tu dire ?

RANTZ.

J’ai une très bonne oreille ! J’entends de loin, C’est ton fils ! Qu’il entre ! Mais si, je t’en prie !… Il vaut bien mieux que tu lui parles tout de suite. Joséphine, allez… Ou plutôt, quand Madame sonnera, vous ferez entrer Monsieur Orland, directement ici.

LA FEMME DE CHAMBRE.

Bien, Monsieur.

(Elle sort.)