N’importe ! Si ce que vous dites est vrai, si ma pauvre enfant est encore sauve, le reste ne sera rien, rien, plus rien !
Attendez ! Attendez…
J’ignore dans quelle aventure s’est galvaudée ma pauvre petite Nellie, j’ignore (Avec force.) mais je réponds bien d’une chose sans le savoir, c’est qu’à l’heure actuelle, même si elle a été folle ou imprudente, elle ignore quel instrument de vengeance elle est dans vos mains. De ça je suis sûr ! (Il redresse la tête avec un orgueil paternel.) Et lorsqu’elle va le savoir… car elle sera ici dans une heure, maintenant j’en réponds… ah ! quel dégoût de vous elle éprouvera, Monsieur, quel dégoût ! (Maintenant il éclate, rassuré.) Non, c’était trop bête, vraiment ! Qu’espériez-vous ?… C’est ingénu ! Vous aviez peut-être la possibilité de vous venger hideusement… ignoblement… mais si vous avez différé cette lâcheté, dans l’espoir de me faire chanter en prenant ma fille pour otage, ah ! mon bonhomme ! il faut être fou, vraiment ! Qu’espériez-vous ?… Un tour de clef à votre porte, maintenant, et tout est dit !… Allons ! Allons !… Négociez vos petits papiers à votre aise. Vous êtes libre… Mais, pour le reste, vous avez parlé trop tôt, mon garçon ! Coup paré !… Vous ne savez pas encore votre métier !…
Ah ! c’est là que je vous attendais ! Vous vous