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ALINE.

À lundi, chou.

(Maurice serre la main au jockey d’une façon appuyée et le jockey répond.)
LE JOCKEY.

Certainly !

(Aline et Maurice se bécottent encore en riant. Bowling prend les deux femmes par le bras et se dirige vers la porte de droite.)
RAYMOND, (donne un coup de pied au chien.)

Dégrouille, cabot d’écurie !

LA VOIX DE MAURICE, (qui les accompagne dans l’antichambre.)

Au revoir, petite arpette de mon cœur.

(Bruits de voix, claquement de porte.)


Scène II


MAURICE, RAYMOND, puis NATHALIE

RAYMOND, (seul.)

De l’air ! Ça pue le tabac !

(Il ouvre grandes les fenêtres.)
MAURICE, (rentrant.)

Tu n’as pas idée de ce que je l’aime, la gosse ! Chaque jour, je lui suis plus attaché. Je lui découvre toutes les qualités que j’apprécie chez une femme !

RAYMOND, (se rapproche de Maurice.)

Maurice ! Depuis une minute que j’y réfléchis,