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LE JOCKEY.

J’ai mieux que ça !

RAYMOND, (appelant Maurice.)

Dis donc ! Dis donc ! Ferme. J’espère que ce n’est pas pour avoir des tuyaux sur le zouave que tu m’as prié d’amener Bowling !

MAURICE.

Je complète mon histoire de France, quoi ! Le règne de mon beau-père !

RAYMOND, (tire Maurice par la manche.)

Blague à part, tu raconteras tes machines une autre fois. Regarde la pendule : cinq heures ! Si tu veux avoir le temps de faire un courant d’air pour chasser l’odeur du tabac, il n’y a que le temps de dévisser tout le monde !

MAURICE.

Sois tranquille, je ne pense qu’à ça ! Mais, tu m’as dit qu’elle ne serait en bas qu’à cinq heures et demie ?

RAYMOND.

Oui.

MAURICE.

Eh bien, il reste une demie-heure.

RAYMOND.

Ah ! si tu étais amoureux, tu serais plus pressé.

MAURICE.

Récapitule… De quoi avez-vous convenu vous deux ?… Répète voir !…

RAYMOND.

À cinq heures et demie tapant, elle doit traverser le jardin du Palais-Royal. Elle portera un