Dianette, tu m’aimeras toujours ? Dianette, tu ne m’échapperas pas ?
Jamais, mon grand bien-aimé !
Sait-on, avec ces enfants… car tu es une enfant ! Ça m’est égal, comprends-tu, de renoncer à tout pour toi, pourvu que tu me restes.
Comment peux-tu garder encore un doute ?
Parce que la jeunesse est un perpétuel mensonge… Les enfants mentent… ils ne savent même pas quelquefois qu’ils mentent. Tout est mensonge chez eux. Leur charme… leur sincérité… illusion !
Tu vois, tu m’en veux, au fond tu m’en veux…
Non, petite brute. C’est une fureur égoïste qui me fait parler ! Sans quoi… je fais bon marché de ma douleur, de mes ennuis. Un feu de paille, un feu de joie… de joie !… Allons bon ! qu’est-ce qu’il y a maintenant ? Tu pleures, Dianette ? j’ai commis le crime de te faire pleurer !
Mais non, mon chou, mais non !
Ah ! ce sont de bien grandes émotions pour toi, et de bien grandes complications aussi, Dianette… Je suis un imbécile ; je devrais être plus simple. Pourquoi pleures-tu, dis ? Parle ?… Qu’as-tu ?…