Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/299

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FÉRIOUL.

Voulez-vous entrer dans mon bureau, s’il vous plaît, monsieur. (Il ouvre la porte de son bureau.) Passez, monsieur.

(Artanezzo entre, la porte se referme sur eux.)


Scène V


CHARLOTTE, JEANNETIER


JEANNETIER.

Ma foi, un beau garçon… du chic, un regard phraseur. Je me rappelle avoir vu ça en complet flanelle on en piqué blanc… dans les allées d’Étigny… (Regardant le visage décomposé de Charlotte.) Qu’est-ce qu’il y a ?

CHARLOTTE.

Frédéric, je suis perdue !… En ce moment, c’est ma vie qui se joue là dedans !

JEANNETIER.

Mon Dieu !… Qu’est-ce que vous dites ?… La vérité, Charlotte, vite !…

CHARLOTTE.

Fred, je suis dans les mains de l’homme qui vient d’entrer là avec Maurice. J’étais sa proie, maintenant, c’est fini, il va tout dire… Je n’ai plus qu’à disparaître.