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ACTE DEUXIÈME

La scène représente l’intérieur de la villa des Férioul, à Grasse, à mi-chemin de Magagnosc. Hall-galerie donnant, par de vastes vitrages, à droite, sur la vallée fleurie et les coteaux de Grasse. Perron. À l’extérieur, l’horizon. La pointe de la mer sous l’Esterel. On voit le dévallement des orangers, des champs de fleurs cultivées. Belle journée d’octobre, luisante et soleilleuse. Au fond, la porte du cabinet de travail de Férioul. Elle est capitonnée. À gauche, à côté de la porte d’entrée de l’intérieur, on voit la porte vitrée grande ouverte de la salle à manger. On ne distingue pas l’intérieur de la salle à manger, mais, au lever du rideau, on entend des voix et des rires.



Scène PREMIÈRE


MARGARIDOU, PARIZOT puis FÉRIOUL

(Nouveaux rires. On entend la voix des enfants ; la porte du fond s’ouvre. Une bonne, en costume de pays, Margaridou, fait entrer Parizot.)
MARGARIDOU.

On est encore à table.

PARIZOT.

Oh ! ça ne fait rien !… ça ne fait rien… Ne dérangez personne… Ne m’annoncez pas… J’attendrai…