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POLICHE.

Oui… mais, en attendant, qu’elle refiche les pieds ici, ta petite amie, et elle verra un peu…

ROSINE, (qui s’en allait, se retourne.)

Tu dis ?… Tu veux rire ?… Je reçois qui je veux et comme je veux, apprends-le.

POLICHE.

Non… Pas ces commissionnaires-là. Je t’en réponds.

ROSINE.

Ah ! c’est trop fort… Tu ordonnes, maintenant !… Changement à vue, alors ?… Tu faisais moins le fendant, mon cher, quand je n’avais qu’à siffler pour te faire ramper comme un chien… tu ne te rebiffais pas, alors, hein ?… Tu étais trop heureux quand je supportais tes baisers, par pitié de toi, quand…

POLICHE.

Nous ne sommes plus à ce temps-là !…

ROSINE.

Vraiment ! Qu’est-ce que tu te crois donc, ici… le maître ?

POLICHE.

Non, mais l’amant… tout de même.

ROSINE.

Comment dis-tu ça ?… Répète-le, pour voir ?… C’est toujours drôle !… L’a… quoi ? l’a… ?

POLICHE.

Oui, ton amant, ton amant !… Cristi !… J’ai eu assez de mal pendant un an… Ça ne va pas recom-