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ROSINE.

Oh ! de joie… Vous ne manquez pas d’exagération. Mettez à part les jours de ratage complet comme aujourd’hui. Oh ! oui.

POLICHE.

Mais, nom de nom ! vous n’allez pas me reprocher ça jusqu’à mon lit de mort… Est-ce de ma faute ?…

MADAME LAUB.

Et si Monsieur Saint-Vast a attrapé une broncho-pneumonie, c’est à vous qu’il la devra !

SAINT-VAST.

Oh ! madame, je suis entraîné !… J’ai été à Saumur, et, quand on est passé par ce bon petit régime, je crois que ni la pluie ni le soleil ne peuvent plus vous faire de blagues…

ROSINE.

Vous êtes sorti de Saumur ?

SAINT-VAST.

Oui, madame. J’ai donné ma démission de l’armée pour des raisons politiques.

MADAME LAUB.

Est-ce qu’on a de jolies femmes à Saumur ?

SAINT-VAST.

On a surtout tant de choses sérieuses sur la planche. Ah ! le bon petit tableau de travail… Dès quatre heures du matin, manège, habillement, électricité, réveil des chevaux endormis, selle