Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/364

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lui. L’hôtel de l’avenue Friedland est trop grand… on n’ouvre plus le rez-de-chaussée… Et mon mariage a coïncidé avec ces événements.

SOUBRIAN.

Pourquoi ne divorce-t-il pas et ne se remarie-t-il pas ?

RICHARD.

Oh ! non… le divorce n’entre pas dans ses idées ni dans ses principes. Il ne faudrait guère lui en parler… Au fait, Madeleine, tout à l’heure, invite-le à dîner pour dimanche. Même s’il refuse, l’intention lui fera plaisir.

MADELEINE.

Entendu.

RICHARD.

Je vais t’écrire la lettre tout de suite, veux-tu ?

(Il écrit sur un petit bureau à droite.)
MADELEINE, (à Soubrian.)

Vous avez eu tort de faire allusion au grand scandale… Au fond, cela le désoblige toujours.

SOUBRIAN.

Il doit être blasé pourtant.

MADELEINE.

Il aime tant son père !

SOUBRIAN.

Vous n’en parlez pas ensemble ?