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LA MASLOWA.

Du thé pectoral… L’infirmière vous fait dire d’ouvrir la petite pharmacie dont vous avez la clé.

OUSTINOW.

Du thé pectoral ?… Je ne sais pas s’il y en a encore… je vais regarder… attends.

LA MASLOWA.

C’est pour le poitrinaire du six.

OUSTINOW, ouvrant la pharmacie.

Quel est ton nom au juste ?

LA MASLOWA.

Maslowa.

OUSTINOW.

Hé ! hé !… dis donc, tes clients ne devaient pas s’embêter… Où étais-tu en maison ?… à Moscou ?

LA MASLOWA.

Oui.

OUSTINOW.

On dit qu’il y a un de tes anciens clients qui t’a dans la peau, et qui essaie de te faire sortir de prison… C’est vrai ?

LA MASLOWA.

L’infirmière attend.

OUSTINOW, se rapprochant à voix basse.

Tu sais, malgré la surveillance, on peut s’amuser tout de même… Puisqu’on t’a placée à l’in-