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pect pour vous, Monsieur Dartès. Je suis persuadé que vous allez vous justifier devant ces Messieurs. Seulement, comme rédacteur en chef ma responsabilité est en cause et je subis, moi le premier, un contre-coup dont il importe que je sois dégagé nettement. Ceci fait, je suis sûr que je pourrai vous tendre la main comme par le passé… Vous permettrez que, jusque-là, le rédacteur en chef…

DARTÈS.

Comment donc !… C’est trop naturel. J’accepte cette échéance… Mais, en attendant cette poignée de main à terme… vous plairait-il de me dire qui est là, avec Lasserre ? Combien sont-ils ?

LEYRISSE.

Notre président, naturellement. Il y a Saint-Abban, Lucaya, de Costier, et puis Furtz… Enfin, ils sont quatre actionnaires.

DARTÈS.

La majorité, quoi !… C’est bien !…

BELLEU, (bas à Dartès, désignant la porte ouverte.)

Voici ces Messieurs de la famille.



Scène X


DARTÈS, DUMONTEL, DE COSTIER, SAINT-ABBAN, FURTZ, LUCAYA, LASSERRE, LEYRISSE

DARTÈS, (allant à eux.)

Je vous en prie !

DUMONTEL, (entrant le premier.)

Bonjour, mon cher.

(Les autres suivent.)